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La certification et les labels BIO : utiles ?

En Europe, il existe plusieurs organes de certification biologique avec chacun leurs exigences spécifiques. Dans l’ensemble, et malgré les différences, on peut s’accorder sur le fait qu’ils ont tous pour objectif d’aider à développer une cosmétique plus respectueuse de l’environnement et de l’être humain.

Qu’est-ce qu’un label et que représente-t-il au juste ?

Pour le consommateur, le label peut symboliser une forme de tranquillité d’esprit. C’est l’assurance de savoir que des experts ont pris le temps d’évaluer et contrôler les produits.

Pour la marque, c’est la possibilité de s’associer à un mouvement éthique plus grand qu’elle-même. C’est dire et prouver publiquement que l’on s’est engagé pour une cosmétique plus saine et morale.

Mais voilà.

Plusieurs objections reviennent souvent (chez les consommateurs mais aussi chez les formulateurs et fabricants). Nous avons choisi de déconstruire deux mythes sur l’utilité / ou l’inutilité de la certification biologique et des labels bio.

Mythe n°1 : « Les labels, c’est une histoire de marketing. »

Cette idée fausse revient très souvent. En gros, il n’y aurait pas vraiment de différence entre un cosmétique conventionnel et un cosmétique naturel et biologique. On apposerait juste un label dessus pour pouvoir faire plus de profits.

Le fait est que la démarche de certification et d’obtention de label est longue, contraignante et coûteuse. Elle implique un droit de regard permanent d’une autorité extérieure à la marque (donc une autonomie restreinte) et parfois des exigences qui peuvent sembler poussées à l’excès.

S’engager pour la cosmétique biologique, c’est aussi s’imposer une restriction dans le choix de ses fournisseurs et de ses partenaires. C’est un choix que l’on fait parce qu’on est convaincu de la portée de l’engagement, pas seulement pour surfer sur la vague verte.

En réalité, c’est le greenwashing qui est une affaire de marketing.

Le problème vient de quelques marques non certifiées, qui ne se soumettent pas aux mêmes exigences que les marques certifiées biologiques, tout en insinuant ici et là leur supposée appartenance ou proximité avec la cosmétique naturelle ou bio. Ce sont ces acteurs du marché de la cosmétique qui opèrent un marketing lessivé au vert.

Mythe n°2 : « La certification biologique est un frein à la créativité et l’efficacité. »

On retrouve plutôt cette idée dans l’univers des formulateurs et fournisseurs d’actifs cosmétiques. Selon certains, la certification biologique interdit l’accès à un trop grand nombre de matières premières et empêcherait donc la création de cosmétiques innovants et performants.

Hélas, cette idée est partiellement vraie. Mais partiellement seulement.

Dans l’immédiateté de la formulation, lorsque l’on recherche un effet précis ou une texture bien particulière, on peut se retrouver gêné.

Mais on regarde la cosmétique naturelle et biologique dans son ensemble, on réalise que ce cliché est faux.

C’est justement dans la difficulté que l’on fait preuve de créativité. C’est face à l’épreuve que l’on met en place tous les mécanismes nous permettant d’atteindre nos objectifs.

Les restrictions en termes d’actifs et autres ingrédients nous obligent à pousser plus loin la recherche et à réfléchir toujours plus pour élaborer ou dénicher des actifs et ingrédients performants, innovants et propres.

Cette contrainte est sans doute le moteur d’une véritable chimie verte.

 

Et vous ? La certification et les labels vous paraissent-ils utiles/inutiles ? Pourquoi ?

Laissez-nous un commentaire ou répondez sur Twitter #AntoninB #LabelsBio

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